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L’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem est un ordre de chevalerie, placé sous l’autorité directe du Pape et dirigé par un Cardinal Grand Maître, qui œuvre pour aider la communauté chrétienne de Terre Sainte dépendant du Patriarcat latin de Jérusalem, et répartie aujourd’hui sur les territoires de Jérusalem, d’Israël, de Palestine, de Jordanie et de Chypre.
Sa devise est « Deus lo vult » (Dieu le veut).
L’Ordre comporte actuellement environ 30.000 membres présents dans plus de trente-cinq pays.
Les membres prennent un double engagement :
- Soutenir spirituellement et matériellement (écoles, cliniques, orphelinats, …) les chrétiens de Terre sainte
- Approfondir ensemble leur foi
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Nos dernières nouvelles
Le 21 décembre, la famille de la Maison de l'Enfant a célébré une messe présidée par le Fr. Ibrahim Faltas, vicaire de la Custodie de Terre Sainte. Le Fr. Peter Vasko, président du Conseil de la Fondation franciscaine pour la Terre Sainte, et le Fr. Sandro Tomašević, directeur de la Maison, étaient également présents. La mission de cette Maison franciscaine se manifeste pleinement comme un témoignage de l'amour de Dieu pour l'humanité. Jésus-Christ, en choisissant de naître pauvre, dans une mangeoire, s'est fait proche de toute personne souffrante et marginalisée, apportant un message d'espoir et de salut à tout être humain. La Maison de l’Enfant, reflet vivant de l'amour du Christ, accueille ainsi des enfants qui ont connu des circonstances de vie difficiles, et leur confère la chaleur d'une famille, de l’espoir pour l'avenir et de la dignité humaine. Elle s'efforce de restaurer ce que les épreuves leur ont dérobé. Fr. SANDR O TOMAŠEVIĆ, ofm Directeur de la Maison de l’Enfant – Bethléem « L'engagement de construire des familles chrétiennes à partir de zéro est d'une importance capitale pour la ville de Bethléem. Depuis dix-sept ans, et sans doute pour longtemps encore, la Maison de l’Enfant permet à ses jeunes pensionnaires de découvrir chaque jour le véritable sens et la valeur de la famille. Actuellement, 30 enfants reçoivent concrètement ce que représente un foyer : un lien d'affection, d'attention et de soutien – qui peut manquer chez eux, mais qu'ils peuvent trouver et vivre ici. » Fr. PETER VASKO, ofm Président du Conseil de la Fondation franciscaine pour la Terre Sainte « Aider les jeunes à grandir dans un environnement sûr est un désir partagé par tous. Pour moi, il est essentiel de raconter l'histoire de ces jeunes, qui ne possèdent économiquement rien ou presque, hormis leur famille – tout en s'efforçant de leur redonner le moral. C'est l'essence même de notre mission : encourager leur cœur, leur donner la motivation de continuer, les aider à trouver la joie de vivre et, surtout, leur apprendre à aimer Jésus. Cette mission est accomplie grâce aux sacrifices de nos fidèles frères franciscains, qui continuent à soutenir ces enfants avec dévouement. » ELIAS SAFAR Bethléem « J'aime être ici parce que cela me réconforte. Ils nous donnent tout ce dont nous avons besoin et nous apprennent à voir la beauté en toute chose. Nous jouons, nous participons à de nombreuses activités et ils nous offrent des cadeaux. Je remercie sincèrement la Maison de l’Enfant, pour tout. » JAD HOSH Bethléem « Je suis arrivé à la Maison de l’Enfant à cause de problèmes familiaux économiques et sociaux difficiles. Je vois ceux que je considère comme mes frères et sœurs, ici, plus souvent que la famille que j’ai à la maison. Je vis ici depuis sept ans. Dehors, j'ai un frère, mais ici, j'en ai 30. » GEORGE ABU SADDA Beit Sahour « Je suis ici depuis presque un an. C'est ma première année dans la Maison de l’Enfant et je m’y sens à l'aise ; je la considère comme ma deuxième maison. J'espère que cette année sera heureuse et que l'année prochaine sera encore meilleure, sans guerre ni douleur. » Dans son discours, le Fr. Ibrahim Faltas a parlé aux enfants de la souffrance à Gaza, décrivant les conditions difficiles dans lesquelles vivent leurs pairs. Il a souligné que, tout comme eux-mêmes, ces enfants avaient besoin d'espoir et de soins pour faire face aux défis imposés par la guerre et l'adversité. Fr. IBRAHIM FALTAS, Ofm Vicaire de la Custodie de Terre Sainte « Ces enfants ont adressé des prières pour les enfants de Gaza. Ils ont prié pour ceux qui ont perdu la vie à cause de la faim, de la soif et des bombardements, pour les orphelins et les personnes déplacées. Le cœur reconnaissant, ils ont remercié Dieu pour les bénédictions qu'ils ont reçues. Ils ont profondément vécu l'esprit de Noël, en pensant aux autres, à chaque être humain, et ils ont également prié pour les familles de Bethléem, qui sont sans travail depuis plus de 14 mois. » Fr. PETER VASKO, Ofm « La tâche est grande et exigeante, mais, par la grâce de Dieu, nous avons toujours réussi ! Je remercie le Seigneur Jésus de continuer à offrir à de plus en plus d'enfants de Bethléem une vie sereine, confortable et belle. » Fr. SANDRO TOMAŠEVIĆ, ofm Directeur de la Maison de l’Enfant – Bethléem « Plus de 180 enfants ont grandi ici ! Nous nous efforçons chaque jour de vivre le message de Noël : un message de compréhension, d'amour et de compassion. » Source: Site Web Christian Media Center Photo : © Custodia Terrae Sanctae Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
La fête de la Sainte Famille de Nazareth a commencé le samedi 28 décembre, avec l'entrée solennelle du Fr. Francesco Patton, Custode de Terre Sainte, dans la Basilique inférieure, où se trouve la Grotte de l'Annonciation. L'occasion d'un beau moment d'accueil par la communauté franciscaine de Nazareth et la paroisse latine. La célébration eucharistique solennelle s'est ensuite déroulée dans la basilique supérieure. Fr. FRANCESCO PATTON, ofm Custode de Terre Sainte « C'est très beau pour nous d'ouvrir le jubilé ici à Nazareth : le Fils de Dieu s'est incarné ici, et Il est notre espérance ! Or il est très important que les familles fassent cette expérience de l'espérance, en particulier ici en Terre Sainte. C'est une belle image - je dirais jubilaire - de la Sainte Famille : Marie, Joseph et l'enfant Jésus, qui vivent les moments de leur expérience religieuse comme un pèlerinage - l'une des caractéristiques du Jubilé. » Pour Amal, l'une des bénévoles de la paroisse, regarder la Sainte Famille dans ses difficultés l'aide à avoir confiance et à espérer en Dieu. AMAL JARAISY Nazareth « Je me tourne toujours vers la Sainte Famille pour apprendre à être mère. Je demande à la Sainte Vierge : que feriez-vous maintenant, si vous étiez à ma place ? Comment feriez-vous avec ma fille ? Même pour des choses simples, comme l'organisation du repas, les tâches ménagères, ou lorsque je vais à la messe à l'église Saint-Joseph, je prie pour demander la protection de ma famille et de celle des autres. Je me sens vraiment bénie d'avoir la Sainte Famille pour me guider, me protéger et me soutenir chaque fois que j'ai besoin d'encouragement. Je les regarde et je trouve en eux une grande espérance. » Le dimanche 29 décembre, lors de la fête de la Sainte Famille, le Cardinal Pierbattista Pizzaballa, selon les indications de la Bulle du Jubilé, et comme tous les évêques du monde, a ouvert l'Année Jubilaire pour le diocèse du Patriarcat Latin de Jérusalem, qui, outre Israël et la Palestine, comprend également la Jordanie et Chypre. À ses côtés se tenaient l'archevêque maronite de Haïfa et de Terre Sainte, Mgr Moussa al-Haj, et l'archevêque grec melkite catholique d'Acre, d'Haïfa, de Nazareth et de la Galilée, Mgr Youssef Matta. Une manière de souligner l'unité entre les différents rites catholiques vivant en Terre Sainte. Après l'entrée, le Patriarche, accompagné de plusieurs évêques et supérieurs majeurs de Terre Sainte, ainsi que de nombreux concélébrants, s'est rendu à la Grotte de l'Annonciation. Après un moment de prière personnelle, des passages de la bulle « Spes non confundit » ont été lus. La messe a été célébrée dans la basilique supérieure. Environ 170 prêtres diocésains et religieux ont concélébré. Les fidèles des villes voisines et de nombreuses communautés religieuses féminines étaient présents. Sr. MARISA FUNAN, fse Communauté des Filles de Sainte Elizabeth « Nous sommes des sœurs franciscaines, les Filles de sainte Elisabeth. Nous sommes reconnaissantes et heureuses d'être ici parce que ce qui s'ouvre aujourd'hui est une année de miséricorde. Je souhaite à chacun de recevoir cette grâce comme un don de Dieu. Merci et bonne année jubilaire à tous ! » Malgré tous les défis qui se posent aujourd'hui en Terre Sainte, le Patriarche a invité les fidèles à vivre une expérience profonde de réconciliation et de rencontre avec Dieu au cours de cette année. S.B. Card. PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins « C'est dans l'espérance que nous sommes sauvés, disait saint Paul, et l'espérance, c'est la croix qui est le signe non seulement de la souffrance, mais aussi de l'amour et de la vie donnée. Mon souhait pour notre diocèse, pour tous, c'est que là où tout semble fini, là où tout semble mort, dans la croix, c'est aussi là où nous sommes sauvés - dans l'espérance. Nous devons ouvrir les yeux sur Dieu qui vient parmi nous et, en cette année sainte, sauvés par la croix et par l'amour du Christ, recommencer, tourner la page, pardonner. » Les sanctuaires de l'Annonciation à Nazareth, de la Nativité à Bethléem et du Saint-Sépulcre à Jérusalem ont été choisis comme lieux où les fidèles peuvent se rendre et recevoir des indulgences liées à l'année jubilaire, conformément au règlement de l'Église. Fr. WOJCIECH BOLOZ, ofm Responsable de la Basilique de l'Annonciation « En tant que frères mineurs, gardiens de ce lieu saint, nous voulons vous inviter tous à venir, à prier, à recevoir et à demander la grâce du pardon, de la réconciliation pour vous-mêmes, mais aussi pour nous et pour le monde. » Source: Site Web Christian Media Center Photo : © Custodia Terrae Sanctae Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
Bethléem. Ses rues autrefois remplies de chants, de lumières et de la joie des pèlerins semblent aujourd'hui silencieuses, comme si elles reflétaient la profonde blessure du peuple palestinien. En cette veille de Noël, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche de Jérusalem des Latins, a envoyé un message qui a transcendé les frontières : Noël est la naissance de l'espoir, et la lumière de Bethléem ne peut s'éteindre, quelle que soit la force des tempêtes. Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire de la Custodie de Terre Sainte « Nous coordonnons les célébrations de Noël depuis trente ans. Chaque année, nous rencontrons des difficultés et des défis, mais nous n'en avions encore jamais connu de tels. Bethléem est devenue une grande prison. Il n'y a plus de pèlerins depuis 15 mois. De nombreuses personnes sont au chômage, des familles chrétiennes entières sont parties. 147 familles chrétiennes ont quitté Bethléem. » MICHLIN AL SOUS Beit Jala « Nous essayons de faire entendre notre voix à l'ensemble de la nation, de la Palestine jusqu'au monde entier. Que la nuit de Noël efface la haine entre les peuples. Que la nuit de Noël nous fasse renaître, que la vie fleurisse à nouveau, que la paix revienne. Le souhait est que la douleur qui nous entoure soit enfin enterrée et que le sang innocent cesse de couler, partout dans le monde. » Noël est une invitation à continuer de croire en l'espoir et la paix, même si le chemin semble long et sombre. À Bethléem, où est né le Sauveur du monde, la foi est renouvelée dans le fait que demain est toujours une promesse de joie, et que la terre qui a donné naissance au Prince de la paix ne cédera jamais au désespoir. S.B le Card. PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins « L'une des années les plus sombres de notre histoire récente vient de s'achever. En ce Noël, nous voulons tourner la page, nous voulons croire que c'est le dernier Noël que nous vivrons dans cette terrible situation. Nous voulons tirer notre force de la venue de Jésus à Bethléem, la force de regarder vers l'année prochaine, de construire un meilleur avenir pour notre peuple. Nous avons besoin de lumière... et la lumière viendra. » ELLEN KASSIS Beit Jala « Espérons que l'année prochaine sera meilleure, que la guerre prendra fin, que la paix régnera enfin dans le pays de la paix et que nous pourrons célébrer comme il se doit la naissance de Jésus-Christ. » Les vents de la guerre auront beau souffler avec violence, en ce jour, les yeux du monde se tournent vers l'Enfant de la grotte, avec un seul désir : celui de la paix et de l'espoir. Source: Site Web Christian Media Center Photo : © archives photographiques personnelles lds Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
Le 23 décembre, le Patriarche de Jérusalem des Latins a tenu une conférence de presse, quelques heures après une brève visite à Gaza, qui lui a permis de rencontrer la communauté chrétienne vivant là-bas. En plus de l’aide humanitaire, cette visite aura aussi apporté aux chrétiens la proximité de leur pasteur. Pendant la conférence, les paroles du cardinal ont laissé transparaître à la fois douleur et consolation. S.B. le Card. PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins « Ce que j'ai vu, c'est que les gens sont très fatigués, voire physiquement épuisés. C'est très difficile à voir, c'est terrible ! Sans parler des enfants. Gaza est toujours pleine d'enfants. Des enfants dans les rues, dans ce qu'il reste des rues, dans les décombres et les ruines, sans chaussures, vivant dans des conditions terribles... être le témoin humain d’une telle chose est très difficile. » S.B. le Card. PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins « Tout est détruit à Gaza, mais les gens ne le sont pas. Ils ne sont pas détruits. Ils sont encore pleins de vie, et pour moi, c'est aussi un signe d'espoir. Ils ont tout perdu. Ils ne savent rien de leur avenir – ce qui va se passer, comment cela va se passer, quand cela va se terminer... rien. Mais ils prient toujours pour que tout se termine, et ils espèrent encore qu'ils pourront retrouver une vie normale. » S.B. le Card. PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins « Un autre aspect important, qui est aussi un engagement pour nous au sein du Patriarcat latin, un signe qu'ils n'abandonnent pas, est qu'ils réclament des écoles. Plus que de la nourriture, de l'eau ou quoi que ce soit d'autre – comme des maisons. Non, ce qu’ils veulent vraiment, ce sont des écoles pour leurs enfants. » « Laissons la polémique de côté », a déclaré le cardinal en parlant de la tension entre le Saint-Siège et Israël. « Nous assistons à une crise des institutions politiques et religieuses, cela ne fait aucun doute. Mais il y a des gens qui sont prêts à donner tout ce qu'ils ont pour les autres, sans se faire remarquer. Ce sont eux, notre espoir. » En réponse aux questions des journalistes sur l'immigration, l'antisémitisme, la Cisjordanie et l'avenir des chrétiens au Moyen-Orient, le patriarche a conclu : « ce qui compte aujourd'hui, ce ne sont pas les hommes et femmes qui dirigent, les individus derrière les décisions, mais la direction, le leadership. » Source: Site Web Christian Media Center Photo : © Custodia Terrae Sanctae Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique